La violence conjugale est punie par la loi

La violence conjugale est une forme de violence familiale parce qu’elle touche également les autres membres de la famille comme les enfants. Elle se caractérise par un rapport de domination. Notons que les hommes font aussi des victimes dont un cas sur trois déclaré de violence domestique les concerne.

Les différentes formes connues

En général, la violence domestique est l’ensemble des comportements et d’attitudes de l’un des partenaires qui convoitent à contrôler et à dominer l’autre. Elle s’exerce alors dans les relations privilégiées. En effet, elle se manifeste sous plusieurs formes telles que :

  • La violence physique : coups, strangulation et autres.
  • La violence psychologique et verbale: menaces, insultes, pressions, humiliation et autres.
  • La violence sexuelle : viol, harcèlement, proxénétisme, et autres.
  • La violence économique : l’auteur contrôle l’argent et les sources de revenus de la victime et il incite celle-ci à faire un travail malhonnête comme la prostitution pour en tirer plus de profit.

Les facteurs de risque

D’après une association française, les victimes de la violence n’osent pas dans la majorité des cas dénoncer le coupable par peur de représailles sur les enfants ou par crainte de se retrouver sans ressources. Alors, les éléments principaux qui conduisent à la violence conjugale sont d’ordre individuel, relationnel, communautaire et social. Sur le plan individuel, les facteurs de risques sont le faible niveau d’instruction, l’alcoolisme et l’infidélité. Les troubles de la personnalité peuvent engendrer aussi la violence domestique qui peut aller jusqu’à l’attouchement sexuel. Concernant la violence sexuelle, elle  se tourne particulièrement autour des croyances et l’idéologie du droit masculin aux rapports sexuels. La souplesse des sanctions juridiques est aussi une des principales causes qui poussent les auteurs à commettre à répétition l’acte.

Le cycle de la violence

La violence au sein d’un couple se développe à travers des cycles, dont l’intensité et la fréquence augmente avec le temps. Voici le cercle vicieux d’une violence domestique :

  • La phase de tension : l’auteur fait savoir son mécontentement à la victime. Et cette dernière soumet pour apaiser la tension, ceci renforce encore sa domination.
  • La phase d’agression : qui se manifeste par une explosion offensive.
  • La phase d’accalmie : l’agresseur est apaisé et cherche à minimiser ses actes en culpabilisant la victime.
  • La phase de réconciliation : l’agresseur éprouve de faire oublier son acte par un comportement attentif. Ceci fait croire à la victime que son partenaire n’est pas violent.

Les sanctions encourues par les auteurs

Ce type d’infraction est punie sévèrement par les dispositions légales en vigueur. Les peines prévues varient selon la nature de violence et surtout la gravité de ses conséquences. L’auteur d’une violence sous forme de menace ou d’intimidation peut encourir une peine de 6 mois à 5 ans d’emprisonnement et 7 500 à 75 000 euros d’amendes. Les violences ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à 8 jours encourent 5 ans de prison et 75 000 euros d’amendes. Sachez que la violence conjugale touche toutes les classes socio-économiques de la société sans distinction d’âge, de culture, de genres et même de religion.