Selon les chiffres du gouvernement, environ 200 000 femmes ont été victimes de violences conjugales en France en 2019. Ces violences incluent aussi bien la violence physique que la violence verbale. Voici quelques conseils pour vous aider à sortir de ce cercle infernal.
Trouvez le courage de faire appel à un avocat pénaliste
Si vous êtes victime de violences conjugales, n’hésitez pas à faire appel à un avocat pénaliste. Les avocats pénalistes vous assisteront au tribunal et traiteront toutes les questions juridiques pour vous. Ils feront tout leur possible pour éloigner le plus possible l’agresseur de vous. En tant que victime, il est souvent possible d’obtenir quelques heures de consultation gratuite avec un avocat. C’est utile pour savoir comment porter plainte et les dédommagements que vous pouvez obtenir. Cela est évalué en fonction de votre situation.
Comme vous pouvez le voir sur ce site, un avocat pénaliste peut vous fournir de l’aide pour obtenir la garde des enfants ou pour obliger le fautif à verser une pension. Ces avocats sont toujours prudents et soucieux de vos meilleurs intérêts et s’efforceront d’obtenir les meilleurs résultats pour vous.
Les groupes de soutien pour les personnes victimes de violence
Vous le savez probablement, mais peut-être n’en avez-vous pas envie : vous n’êtes pas seul ! Il y a plus de personnes victimes de violence domestique que vous ne le pensez. Il peut être très réconfortant d’avoir des contacts avec d’autres personnes qui ont également été victimes de violence.
Vous pouvez raconter votre histoire, trouver de la reconnaissance l’un envers l’autre et vous donner des conseils sur la façon de gérer certains sujets ou sentiments. Ils peuvent largement vous aider à traverser cette période extrêmement difficile.
Signalez l’acte de violence
C’est bien sûr à vous de décider de déposer ou non une main courante. Cela peut vous aider à réaliser qu’un crime est punissable. Faire une déclaration peut garantir que l’auteur sera puni pour ce qu’il a fait. Si vous déposez un rapport, la police peut essayer de retrouver l’auteur. Ce n’est pas sans importance : un justificatif de déclaration peut être exigé lors d’un procès.
La peur du suspect peut jouer un rôle dans le signalement du crime. Par exemple, vous pouvez être sous emprise avec des violences domestiques, des violences sexuelles ou des agressions. Vous avez le droit d’être protégé si vous avez peur du suspect. La police et le ministère public détermineront avec vous les mesures nécessaires pour vous protéger.
La honte peut vous empêcher d’aller à la police après un événement majeur. Si le pas vers la police est trop intimidant à vos yeux, il peut être utile de parler d’abord à quelqu’un de ce qui s’est passé.
Tournez-vous vers votre médecin
À cause des violences conjugales, vous pouvez avoir des blessures, des séquelles morales, ou les deux. Vous pouvez discuter des conséquences de l’événement avec votre médecin. Le médecin généraliste est le référent officiel pour une aide médicale ou psychologique supplémentaire. Une visite chez le médecin peut vous aider.
Votre médecin généraliste a un aperçu complet des options et des organisations qui peuvent vous aider. Votre médecin généraliste peut vous orienter, par exemple, vers des organismes de soutien en matière de violence domestique. De plus, le secret professionnel le contraint à ne pas révéler ce qu’il sait à l’auteur des faits.